vendredi 30 janvier 2015

RELIGION ? NON

Secret de fontaine est LAÏQUE ! 



La femme que je suis, profondément attachée aux valeurs républicaines, fervente gardienne de la laïcité, psychologue légitimement préoccupée du respect du rythme de chacun, se pose des questions sur la notion de tolérance. Je me pose la question de la légitimité à regarder s’éteindre des consciences au profit d’une certaine idée de Dieu, édictée il y a quatorze siècles par des scribes adroits, n’ayant jamais rencontré ni Jésus, ni Mahomet, encore moins Moïse, Adam, Eve ou la pauvre Lilith.
Et tout à coup, je n’ai plus envie du tout d’être indulgente avec les religions, avec la religion en général, ses textes, ses idéologies, ses dogmes. Je n’ai plus envie d’être complaisante parce que j’estime que la religion insulte l’intelligence humaine en considérant, dans tous ses textes, la femme comme une entité définitivement inférieure. Les textes religieux sont les seuls écrits ségrégationnistes qui sont encore admis au nom de la liberté absolue de conscience.

Confusions entre imaginaire et réel

La religion est une caricature insultante pour les femmes qui n’amène, par ses paraboles, ni à réfléchir ni à rire, mais incite au contraire à y attacher une réalité. C’est l’humain qui est calomnié et jusqu’à l’idée symbolique de Dieu. Si nous considérons les textes religieux comme la toute première trace symbolique formant les premières règles pour «vivre ensemble», nous pouvons penser qu’ils portent une part de «sacré» pour l’humanité. De même que les mythologies antiques.
Au-delà des symboles, il n’est pas satisfaisant, au XXIe siècle, de tolérer sans rien y faire, ces confusions entre imaginaire et réel qui rendent le monde malade. Car cela démontre, après les Lumières, et les immenses découvertes scientifiques, la crise de discernement de notre siècle, son incapacité à s’adapter, et son déni de responsabilité. Cette humanité-là est bien malade de quelque chose, d’une crise d’estime de soi, d’une peur de grandir. Gardons-nous de juger mais analysons, travaillons depuis ces textes pour que l’entrée «paix et lien» ne serve plus jamais de prétexte au versant «mépris et violences».
Des femmes vivent tous les jours, au nom de la religion, des barbaries terrifiantes. Alors, j’ai envie de dire à cet auditoire : «Ton Dieu n’existe pas !». Je sais que la pilule est difficile à avaler et je sais aussi votre drame : le paradis perdu, il n’y a rien de pire ! Mais examinez ce qui vous survivra : l’amour, l’empathie, l’éducation transmise, l’aptitude au bonheur, un peu de vos gènes, pas mal de plaisir, du sens, une œuvre… Cette régression, cette dévotion au religieux, démontrent une cruelle angoisse de perte de pouvoir… masculin. Phallocrate. Sans Dieu, l’homme viril qui a abandonné l’éducation des jeunes aux mains des femmes, n’a plus de pouvoir sur le monde. Alors, il récupère l’idée de Dieu pour maîtriser la femme, jouir d’elle et l’établir en servitude volontaire. Et tout, dans les textes, est fait pour parvenir à ce but ultime.

«Religion» signifie «relier»

Je préfère opposer la virilité à la féminité sans cliver des personnes en catégories de genre. Bien des femmes ont une agressivité virile et de plus en plus d’hommes sont porteurs d’adoucissement du monde, de lien égalitaire aux autres, de soins, de toutes ces qualités attribuées à la féminité. La féminité, si elle s’invente un Dieu, ce sera pour compenser une carence d’amour. La virilité, c’est pour se donner l’illusion de la puissance. Mais «religion», ça signifie «relier».
La seule «religion» valable, c’est l’idée d’une relation apaisée, c’est la tolérance mutuelle, c’est l’idée d’une concorde, d’un respect absolu de l’autre, de ses différences et de son environnement, d’un devenir possible ensemble qui dépassera nos particularismes sans les abolir. Le reste n’est que rapport de force, dominateur, exploiteur, de jouissance, d’instrumentalisation, qui devrait être révolu.
Le seul Dieu valable, c’est le hasard. C’est surtout la puissance de la raison humaine. C’est la façon dont cette raison se déploiera pour améliorer le vivre ensemble et mettre toute l’humanité en lien acceptable. La féminité, c’est le seul Dieu valable.

mardi 27 janvier 2015

CENSURE FACEBOOK

Chères Amies , (ici le féminin pluriel l'emporte) ... Il était une page facebook  Secret de fontaine ... Une expression vivante de mon travail depuis plus de 3 ans , réunissant 1330 personnes qui appréciaient mon univers , mes valeurs , mes indignations , mes interrogations , et mes admirations  ... Juste de la sensualité , de la féminité dans tous ses sens , un zeste de provoque , de l'art en corps et des clins d'oeil ... 
La page a été supprimé suite à plusieurs dénonciations pour pornographie sur des photos de Lucien Clergue , ces nues zébrés. 
Des centaines de partages et de commentaires , des milliers de "j'aime" (oui de jolis buzz parfois à plus de 10 000 vues) à refaire ... 
Rien de grave ! 
Quelques images sont là , comme pour laisser une trace :





Nous avons tous un gland alors si vous n'aimez pas les zobs mettez-y un joli clito dans une vulve réjouie ! (ah si je savais dessiner) ... OUI ! Secret de fontaine bande pour CHARLIE émoticône heart pour cette liberté de penser et d'agir oeuvrant modestement à aider les femmes dans leur épanouissement ... Faisons nous du bien émoticône wink 
(?pas de signature à ce dessin)
Secret de fontaine est profondément OBSCURANTOPHOBE 












Lucien Clergue en corps et paysage , bon voyage ...




























Je veux être ton fantasme… Qui jamais ne passe !
Ta friandise… En guise de surprise !
Ta proie… avec ou sans trépas !
Et pourquoi pas ta folie… Sans elle tu ne jouis !
Ta faiblesse… Douce comme une caresse !
Je me ferai ton calice… Y assouvir tes vices !
T’accueillerai sans fin… Au creux de mes reins !
En en attendant je reste là… Tête au creux de mes bras !
Pour toi… Je n’existe même pas !
Mye (une amie)


Mannequin au naturel ... American Apparel ose les poils dans ses vitrines de New York ... Est ce le début de la fin d'un dictat ? 
http://www.huffingtonpost.fr/
2014/01/17/poils-pubiens-mode-american-apparel_n_4615347.html#slide=3332533



" Toute une série de religions et de sociétés culpabilisent le plaisir et diabolisent le corps; et les femmes (et leur sexe) sont généralement considérées comme encore plus impures et plus sales que les hommes. Il est donc plus difficile pour elles d'être profondément bien dans leur peau, au point que certaines femmes ont véritablement honte de leur sexe :
Elles ne le regardent jamais et ne le touchent jamais, sauf, éventuellement pour y mettre un tampon.
Elles n'ont donc de contact avec leur sexe que par l'intermédiaire de leur petit ami, et sont donc sexuellement dépendantes de lui.
Cette dépendance est une conséquence, (comme la dépendance financière ou physique par exemple) d'une répartition cloisonnée, inégale et aberrante des rôles inculqués aux hommes et aux femmes dès la petite enfance. On apprend explicitement et implicitement aux enfants "ce que doit être une femme" et "ce que doit être une homme", les faisant grandir dans l'une ou l'autre direction selon leur sexe. Cette différenciation est si culturellement intégrée qu'elle parait naturelle, mais elle ne l'est pas, elle a été apprise et peut donc se désapprendre…
L’égalité des sexes est loin d’être acquise et pour y accéder, il faut, entre autres, que les femmes se réapproprient leur corps, jusqu’ici soumis au patriarcat.
Femmes de tous les horizons, libérons-nous !"

Bravo Léa , une femme Secret de fontaine ... émoticône wink
http://leanarchie.over-blog.net/page
s/Feminisme-945756.html








































L'atout sein , 
 quelle belle fête ... 


Nu d'Automne de Sylvie Auvray Comin ... pour nous souhaiter une belle saison au couleur de feu. Nos corps vont se couvrir davantage , s'emmailloter , sans s'oublier ... Bel automne 


Encore un peu en vacances ... profitons des derniers instants d'été sur nos corps nus , vent , eau , soleil ... La rentrée bientôt avec de jolis projets ...


Mer , Rivière , Lac , Piscine ... 
L'été n'est il pas la joie de l'eau ? 
Comme un retour à la source , le corps en apesanteur ... 


Superbe nue de Modigliani ... Indécente , touchante , intrigante , insolente , troublante , provocante , attirante ... ou tout simplement libre ...


... Pour dégager autant d'assurance et de confiance en elle ? et si c'était le Secret de fontaine ... émoticône wink
Bonne semaine Mesdames et n'oubliez pas de penser à Vous ... 



dimanche 25 janvier 2015

EXITÉE ? MOI, JAMAIS !

Lorsque je conseille à des clientes certaines lectures érotiques , par ce qu'elles me disent ne pas avoir de désirs de fantasme ou d'imaginations , il s'agit bien sure de les aider aussi à se mettre à l'écoute de leur corps durant ces lectures , d'observer quels mots vont provoquer des contractions vaginales , quelles images mentales vont les chauffer les humidifier ... ne plus être dans le déni dans l'interdiction dans la culpabilité ...


Les 400 culs d' 

Pourquoi les femmes à qui on montre des images de sexe affirment-elles que cela ne les excite pas alors que des appareils de mesure installés sur leur corps enregistrent un afflux sanguin brutal, accompagné d’un taux de sécrétion vaginale intense ? Leur culotte est trempée mais les femmes nient. Inconscience ? Mensonge ? Déni ?
On dit que les hommes sont des animaux et qu’ils aiment le sexe bestial. Les femmes, elles, seraient chaudes uniquement pour leur bien-aimé et les «gros câlins»… Vrai ? Faux ? Dans les années 2000, une psychologue américaine se met en tête d’enquêter. Elle s’appelle Meredith Chivers. Son père –colonel dans l’armée de l’air canadien– construit des cockpits pour les avions à réaction. Il transmet à sa fille l’amour des études empiriques. Petite, Meredith fabrique d’abord des labyrinthes pour ses hamsters puis un réfrigérateur miniature complet pour sa maison de poupée. Grande, elle étudie les neurosciences, la biophysique, la biochimie puis s’inscrit à un cours de sexualité durant lequel, un jour, l’enseignant projette des images en gros plan d’une vulve. Cris de dégoût dans l’amphithéâtre… essentiellement émis par les filles. 

Dans un livre consacré à cette étonnante chercheuse –Que veulent les femmes*– Daniel Bergner souligne que «les gros plans d’un pénis ne soulèveront pas la moindre vague de protestation chez les étudiants des deux sexes.» Meredith Chivers trouve cela injuste. Aussi injuste finalement que le stigmate qui frappe toutes les filles dites «libérées», assimilées à des femmes publiques, des traînées. Pourquoi seraient-elles des putes ? «Parce que leurs fantasmes sont des fantasmes d’hommes», affirment certaines pseudo-féministes. Il y aurait donc des fantasmes différents selon les sexes ? Meredith Chivers se dit qu’il y a là un mystère à résoudre. Alors, elle fabrique un engin baptisé pléthysmographe, «un petit appareil muni d’une ampoule et d’un capteur de lumière miniatures que l’on insère dans le vagin.»


LES FEMMES RÉAGISSENT À TOUT, ET ASSURENT NE RÉAGIR À RIEN

C’est un appareil destinée à mesurer le degré d’excitation des femmes (1). Il n’y a plus qu’à le tester. Meredith Chivers fait subir à ses cobayes la même expérience : des femmes «équipées» du pléthysmographe, confortablement assises dans un fauteuil, sont soumises à une série de films pornographiques ou documentaires sur un écran d’ordinateur : sodomie homosexuelle, coït hétéro, masturbation, nudité, lesbianisme (2)… Les résultats sont surprenants. Plus tard, Meredith Chivers invente un autre appareil à mesurer l’excitation des hommes et compare. Il s’avère que les hommes, pour leur majorité, réagissent physiologiquement à toutes les scènes qui correspondent à leurs goûts propres. Quand on leur demande quelles scènes les excitent, leurs réponses coïncident exactement avec ce que l’appareil a enregistré. Les femmes, en revanche… Non seulement tout les excite mais elles prétendent que rien ne les excite…

Pour le dire plus clairement : alors que les hommes bandent à la vision de leur activité de prédilection (et pas pour le reste), les femmes, elles, sont excitées de façon égale pour tous les stimuli, même lorsqu’il s’agit de vidéos montrant des singes bonobos qui copulent. Dans Le secret des femmes, Elisa Brune et Yves Ferroul s’étonnent : «Les femmes répondent même aux images de sexualité animale, alors que les hommes restent de marbre. Pourquoi les femmes mouillent-elles devant des bonobos qui forniquent ?». Plus curieux encore : alors que les femmes mouillent pour tout et pour n’importe quoi (dès lors que cela montre de la nudité, des caresses, de la masturbation ou des pénétrations), elles affirment toujours ne rien ressentir. Ou plutôt, elles affirment être davantage excitées par des images de porno soft, centrées sur la femme, c’est à dire par les scènes les plus «gentilles» du répertoire de films qu’on leur montre. En d’autres termes : ce qu’elles disent avec leur tête ne correspond pas à ce qu’elles disent avec leur vagin. Qu’en déduire ?

Meredith Chivers reste prudente lorsqu’il s’agit d’expliquer ces résultats. Ce serait idiot de dire que les femmes mentent. Mais si les femmes ne mentent pas, cela signifie-t-il qu’une femme peut réellement ignorer ce qu’il se passe dans son corps ? Serait-elle à ce point ignorante de ses émois ? Ou méprisante de son corps ? Ou conditionnée à nier l’évidence ?
Que veulent les femmes», de Daniel Bergner, éd. Hugo&cie (collection Hugo doc).

Note  : Ce livre est intéressant en ce qu’il retrace les recherches de Meredith (entre autres), mais l’auteur, journaliste pour le New York Times, part du principe que «l’homme est animal, que sa libido le pousse instinctivement vers la quête sexuelle» etc. Bien qu’il défende ces idées périmées, héritées du XIXe siècle, l’entreprise de Daniel Bergner mérite cependant d’être saluée : il affirme que la femme aussi est «animale», et appuie son propos sur les découvertes de la dernière décennie. Ces découvertes battent en brèche la théorie de la femme «programmée pour la monogamie» défendue par les tenants de la psychologie évolutionniste. Un pavé dans la mare, donc.

(1) Comment fonctionne-t-il ? «La fine ampoule transparente de 5 cm du pléthysmographe émet une impulsion lumineuse contre les parois vaginales et évalue son intensité en retour, permettant ainsi de mesurer l’affluxe sanguin dans le vagin. Un afflux sanguin déclenche ce que l’on nomme une transsudation vaginale, la sécrétion d’un lubrifiant par les pores de la muqueuse vaginale. Indirectement, donc, le pléthysmographe mesure l’intensité de ces sécrétions. » (Que veulent les femmes», de Daniel Bergner, éd. Hugo&cie)

(2) Chaque film dure 90 secondes. Entre chaque film,  les sujets sont soumis à une vidéo neutre pour ramener leur corps à la normale : il s’agit de «refroidir» celles qui auraient pu s’exciter à la vue d’un coït, d’un corps nu, d’une scène lesbienne, gay ou autre. Les vidéos sont extrêmement diverses : homme seul, femme seule, masturbation solitaire ou à deux, pénétration homosexuelle, hétérosexuelle, etc. Il y a aussi un film montrant des singes qui copulent.