mercredi 26 novembre 2014

DÉCLARATION DES DROITS SEXUEL


Reconnaissant que les droits sexuels sont fondamentaux pour atteindre le niveau de santé sexuelle le plus élevé possible, l’Association mondiale pour la santé sexuelle

AFFIRME que les droits sexuels sont fondés sur les droits de l’Homme universels, déjà reconnus par des déclarations et traités internationaux et régionaux sur les droits de l’Homme, des constitutions et des lois nationales, des normes et des principes relatifs aux droits de l’Homme, et par les connaissances scientifiques relatives à la sexualité humaine et à la santé sexuelle.
RÉAFFIRME que la sexualité constitue un aspect central de l’être humain tout au long de sa vie, qu’elle englobe le sexe, les identités et les rôles liés au genre, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction. La sexualité se vit et s’exprime dans les pensées, les fantasmes, les désirs, les croyances, les attitudes, les valeurs, les comportements, les pratiques, les rôles et les relations. Même si la sexualité peut inclure toutes ces dimensions, certaines d'entre elles peuvent aussi ne pas être vécues ou exprimées. La sexualité est influencée par l’interaction de facteurs biologiques, psychologiques, sociaux, économiques, politiques, culturels, juridiques, historiques, religieux et spirituels.
RECONNAÎT que la sexualité est une source de plaisir et de bien-être, et qu’elle contribue à l’épanouissement global et à la satisfaction de l’être humain.
RÉAFFIRME que la santé sexuelle est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social qui n'est pas réductible à l’absence de maladie, de dysfonction ou d’infirmité. La santé sexuelle implique une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité de vivre des expériences sexuelles qui apportent du plaisir, dans un climat de sécurité, libre de toute contrainte, discrimination ou violence.
RÉAFFIRME que la santé sexuelle ne peut être définie, comprise ou mise en oeuvre sans disposer d'une compréhension générale de la sexualité.
RÉAFFIRME que pour atteindre et conserver un bon niveau de santé sexuelle, les droits sexuels de tous doivent être respectés, protégés et mis en oeuvre.
RECONNAÎT que les droits sexuels sont fondés sur la liberté et la dignité inhérentes à chaque individu et sur l’égalité de tous, et qu'ils s'inscrivent dans un engagement en faveur de la protection des individus et contre les préjugés.
AFFIRME que l’égalité et la non-discrimination sont au fondement de la protection et de la promotion des droits de l’Homme dans leur ensemble, et qu'elles incluent le refus de toute distinction, exclusion ou restriction fondées sur la race, l’origine ethnique, la couleur de peau, le sexe, la langue, la religion, les opinions politiques ou toute autre opinion, ainsi que sur l’origine nationale ou sociale, la propriété, le statut de naissance ou tout autre statut incluant les handicaps, l’âge, la nationalité, le statut conjugal ou familial, l’orientation et l’identité sexuelles, l’état de santé, le lieu de résidence, et la situation économique et sociale.
RECONNAÎT que l’orientation et l’identité sexuelles, les expressions sexuelles et la diversité corporelle doivent être protégées par les droits de l’Homme.
RECONNAÎT que toutes les formes de violence, de harcèlement, de discrimination, d’exclusion et de stigmatisation, constituent des violations des droits de l’Homme, et ont des conséquences sur le bienêtre de l’individu, de la famille et de la communauté.
AFFIRME que l’obligation de respecter, protéger et garantir les droits de l’Homme s’applique aux droits et aux libertés sexuels.
AFFIRME que les droits sexuels protègent le droit d’accomplir et d’exprimer sa sexualité ainsi que de jouir d’une bonne santé sexuelle, dans le respect des droits d’autrui.


Déclaration des droits sexuels de l’Association mondiale pour la santé sexuelle :

1. Le droit à l’égalité et à la non-discrimination.
Chacun est en droit de jouir de tous les droits sexuels énoncés dans la présente Déclaration, quelle que soit la race, l’origine ethnique, la couleur de peau, le sexe, la langue, la religion, les opinions politiques ou toute autre opinion, l’origine nationale ou sociale, le lieu de résidence, la propriété, le statut de naissance, le handicap, l’âge, la nationalité, le statut conjugal ou familial, l’identité de genre et son expression, l’état de santé, la situation économique et sociale et tout autre statut.

2. Le droit à la vie, à la liberté, et à la sécurité des personnes.
Chacun a le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité et ce droit ne peut être arbitrairement menacé, limité ou refusé pour des raisons liées à la sexualité. Ceci concerne l’orientation sexuelle, les comportements et les relations sexuelles consenties, l’identité et les expressions de genre, et le recours ou l'offre aux prestations de service liés à la santé sexuelle et reproductive.
3. Le droit à l’autonomie et à l’intégrité physique.

Chacun a le droit de contrôler et de prendre librement des décisions concernant sa sexualité et son corps. Ce droit inclut le choix des comportements sexuels, des pratiques, des partenaires et des relations, dans le respect des droits d’autrui. Toute prise de décision libre et informée repose sur le recueil d’un consentement libre et éclairé préalablement à toute participation à des examens, interventions, thérapies, actes chirurgicaux ou travaux de recherche dans le domaine de la sexualité.

4. Le droit de ne pas être soumis à la torture, à des traitements cruels, inhumains ou dégradants, ou à des punitions.
Nul ne peut être soumis à la torture ou à des traitements inhumains ou dégradants, ou à des punitions (peines, sanctions, châtiments) en lien avec la sexualité. Ceci concerne les pratiques traditionnelles (coutumières) qui nuisent à la santé, la stérilisation, la contraception ou l’avortement forcés et toute autre forme de torture, de traitement cruel, inhumain ou dégradant perpétrés pour des raisons touchant au sexe, au genre, à l’orientation sexuelle, à l’identité de genre et à son expression, et à la diversité physique.


5. Le droit de ne subir aucune forme de violence et de coercition.
Nul ne peut subir de violence ou de relations sexuelles sous la contrainte. Ce qui inclut : leviol, les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l’intimidation, l’exploitation et l’esclavage sexuels, la traite à des fins d’exploitation sexuelle, les tests de virginité, et les violences commises au nom de pratiques sexuelles réelles ou supposées, de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre et de son expression, et de la diversité physique.

6. Le droit à la vie privée.
Chacun a droit à l’intimité de la vie privée en matière de sexualité, de vie sexuelle, et de choix touchant au corps et aux relations ou pratiques sexuelles consensuelles, sans ingérence ni intrusion arbitraire. Est inclus le droit d'exercer un contrôle sur la divulgation à autrui d’informations personnelles touchant à la sexualité.

7. Le droit de jouir de la meilleure santé possible, y compris la santé sexuelle; comprenant la possibilité de vivre des expériences sexuelles qui apportent du plaisir, satisfaisantes et en toute sécurité.
Chacun a le droit de jouir de la meilleure santé et du meilleur bien-être possibles en matière de sexualité, ce qui inclut la possibilité de vivre des expériences qui apportent du plaisir, satisfaisantes et en toute sécurité. À cette fin des services de santé de bonne qualité doivent être disponibles et accessibles, et des mesures prises pour permettre l'accès aux moyens et aux services qui influencent et déterminent le niveau de santé, y compris sexuelle.


8. Le droit de bénéficier des progrès scientifiques et de leurs applications.
Chacun a le droit de bénéficier des progrès scientifiques et de leurs applications en matière de sexualité et de santé sexuelle.

9. Le droit à l’information.
Chacun a le droit d’avoir accès à des informations scientifiquement exactes et compréhensibles en matière de sexualité, de santé sexuelle et de droits sexuels, à partir de sources différentes. Ces informations ne doivent en aucun cas être censurées, dissimulées, ou déformées de façon intentionnelle.


10. Le droit à l’éducation et le droit à une éducation sexuelle complète.
Chacun a le droit à l’éducation et à une éducation sexuelle complète. Une éducation sexuelle complète doit être adaptée à l’âge de l’enfant, scientifiquement exacte, respectueuse des différences culturelles, fondée sur les droits de l'Homme, l’égalité des genres, et sur une approche positive de la sexualité et du plaisir.


11. Le droit de s'unir et de se séparer dans le cadre du mariage ou de toute autre forme d'union fondée sur l’égalité et le consentement libre et éclairé des personnes.
Chacun a le droit de choisir de se marier ou non, de contracter toute autre forme de partenariat ou d'union similaire, librement et avec son consentement libre et éclairé. Chaque personne jouit des mêmes droits au moment de s'engager dans le mariage, pendant sa durée, et après sa dissolution sans avoir à subir de discrimination ou d'exclusion d'aucune sorte. Il en est de même en matière de partenariat ou de relations équivalentes. Ce droit implique que chaque personne jouit des mêmes droits en termes d’accès aux services sociaux et à tout autre type de prestation, quelle que soit la forme de la relation dans laquelle elle est engagée.


12. Le droit de décider d’avoir des enfants, du nombre d’enfants désirés, de l'espacement de leur naissance, et de bénéficier de l'information et des moyens de le faire.
Chacun a le droit de décider d’avoir ou non des enfants, du nombre d’enfants souhaités et de l'espacement entre les naissances. L’exercice de ce droit requiert l'accès aux moyens qui influencent et déterminent la santé et le bien-être, y compris aux services de santé sexuelle et reproductive en charge de la grossesse, de la contraception, de la fertilité, de l’interruption de grossesse et de l’adoption.


13. Le droit à la liberté de pensée, d’opinion et d’expression.
Chacun a le droit à la liberté de pensée, d’opinion et d’expression en matière de sexualité, et chacun a le droit d’exprimer sa sexualité au travers notamment de son apparence, de sa manière de communiquer, et de son comportement, dans le respect des droits d’autrui.

14. Le droit à la liberté d’association et de réunion pacifique.
Chacun a le droit de s’organiser, de s’associer, de se réunir, de manifester et de militer de manière pacifique, y compris dans le domaine de la sexualité, de la santé sexuelle et des droits sexuels.

15. Le droit de participer à la vie publique et politique
Chacun a le droit de jouir d’un environnement qui permet de participer activement, librement et de façon significative à la vie civile, économique, sociale, culturelle, politique, et à toute autre dimension de la vie humaine, au niveau local, national, régional et international. Chacun a tout particulièrement le droit de participer au développement et à la mise en oeuvre de politiques déterminantes pour le bien-être, ce qui inclut la sexualité et la santé sexuelle.

16. Le droit d’accès à la justice, à la voie de recours et à la réparation.
Chacun a le droit d’accès à la justice, au recours et à la réparation en cas de violation de ses droits sexuels. A cette fin, sont requises des mesures éducatives, législatives, judiciaires ou autres qui soient efficaces, adéquates et accessibles. Les voies de recours incluent la réparation par la restitution, la compensation, la réhabilitation, la satisfaction et la garantie de non-répétition.


Traduit par : Alain Giami et Elodie Chatelais
Révision par : Laurence Brunet, David Simard, Jean-Baptiste Thierry.

Ce document représente la traduction officielle en français de la Déclaration des droits sexuels de la WAS. Cependant, la version anglaise de la déclaration constitue la seule version à faire autorité pour toute utilisation légale ou technique : http://www.worldsexology.org/resources/declaration-of-sexual-rights/

L'Association Mondiale pour la Santé Sexuelle (WAS) est une fédération mondiale pluridisciplinaire,qui regroupe des sociétés scientifiques, des organisations non gouvernementales (ONG) dans le champ de la sexualité humaine. La WAS fait la promotion de la santé sexuelle tout au long du cycle de vie et dans le monde entier en contribuant au développement de la sexologie et des droits sexuels pour tous. La WAS accomplit sa mission en développant des actions militantes, le travail en réseau, en facilitant de l'échange d'informations, d'idées et d'expériences, en contribuant au développement de la recherché scientifique dans le domaine de la sexualité, de l'éducation sexuelle et de la sexologie clinique en mettant en oeuvre des approches trans-disciplinaires. La Déclaration des Droits Sexuels de la WAS a été proclamée lors du 13ème Congrès mondial de sexologie (Valencia, Espagne, 1997). La première révision de la Déclaration a été approuvée lors de l'Assemblée Générale de la WAS qui s'est tenue à Hong Kong en 1999. La Déclaration a ensuite été réaffirmée dans la Déclaration Santé sexuelle pour le Millenium (2008). La présente Déclaration a été approuvée par le Advisory Board de la WAS en Mars 2014.
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lundi 23 juin 2014

JE DIS OUI !


Je dis OUI !

Une enquête sur l’orgasme ? OH OUIIIIIIIII! Forcément, ça ne laisse pas de marbre ! Mais oserez-vous installer votre ceinture thoracique (sans vous emmêlez les pinceaux), l’oublier instantanément pour vous laisser porter par le plaisir en solo, à deux ou à plusieurs, enregistrer au moment « voulu » votre fréquence cardiaque à l’aide de votre iPhone ou de votre iPad (attention, il ne s’agit pas d’une performance à mesurer, pas la peine de choisir une nuit à 40°C sans ventilateur…) pendant votre relation sexuelle quelle qu’elle soit (cunnilingus, fellation, masturbation, pénétration, sodomie, etc., je suis gentille, je donne des idées pour les moins imaginatifs d’entre vous), répondre au questionnaire en reprenant votre souffle et, enfin, envoyer vos résultats à survey@piquard.eu (et uniquement à cette adresse mail car votre boss, votre mère et votre beau-frère ne sauraient pas quoi en faire) ?

Là est la question. Et la réponse est simple : vous oserez parce que vous aimez jouer ! Sinon à quoi sert-il de vivre ?

Vous vous définissez comme femme, homme, les deux, autre, ado, jeune dans votre tête et dans votre corps, vieux dégarni, vieille décrépite, petit(e), grand(e), mince, épanoui(e), musclé(e), potelé(e), rond(e), avec ou sans poignées d’amour (assez pratiques, il faut bien le reconnaître…), hétéro, homo, lesbienne, bisexuel(le), maso, sado, échangiste… Cette enquête est faite pour vous ! Mais attention, ne vous méprenez pas : vous pouvez aussi choisir de ne PAS vous définir. Après tout, aujourd’hui, tout est possible. Merci 68 ! Entre autres, bien entendu.

Bref. Ne réfléchissez pas trop longtemps, faites-vous plaisir et soyez au moins 3000 dans le monde entier à dire OUI haut et fort ! Allez, répétez après moi… Je dis OUI à l’enquête dont tout le monde parle en ce moment : AU CŒUR DE L’ORGASME. 

Cette enquête indépendante est lancée par Marie-Noëlle Lanuit, sexothérapeute, et Jean-Claude Piquard, sexologue. Ils espèrent pouvoir vous envoyer les conclusions des résultats en 2016. Bah oui, c’est dans longtemps, je sais, mais certains ont besoin de temps pour s’approprier leur corps, découvrir de nouvelles zones érogènes comme le clitoris, le point G, le frein, la couronne du gland, etc. Pas de jugement, ce serait méchant. L’idée, c’est justement de lâcher-prise, de se perdre dans des zones inconnues, d’éviter tout préjugé, de planer à dix mille, de crier des mots sales… pardon, je m’égare. Parler d’orgasme, ça me donne des ailes !

Dites OUI ! Pour faire avancer la science. J’avoue, c’est la raison la moins sexy mais c’est aussi la plus utile pour l’humanité donc c’est la Number One. Cette étude permettra d’identifier d’autres plaisirs sexuels, différents de l’orgasme et tout aussi importants. Vous souriez ? Et si on découvrait le « jouisme » ou l’« orgouissance », hein ? Bon.

Dites OUI ! Pour donner un coup de fouet aux thérapies sexuelles. Les thérapies sont faites pour déménager, pour s’exprimer, pour sortir de son quant-à-soi… Oui aux nouvelles données !

Dites OUI ! Pour faire tomber le tabou qui persiste autour des pratiques sexuelles dites « normales » ou « déviantes ». Parce que vous êtes tous conviés à participer à cette grande enquête…

Dites OUI ! Pour que chacun puisse définir l’ORGASME (à retenir pour le Scrabble, tiens !), ce mot fourre-tout dont nous nous servons à tort et à travers pour parler du plaisir ressenti lors d’une relation sexuelle. 

L’orgasme est-il un processus physiologique identifiable ? C’est une vraie question. Et si votre participation active, ludique et consentante aidait à trouver une ou des réponse(s) ?

Charlotte Morin


Pour participer, sans attendre, à l’enquête c'est ICI

mercredi 28 mai 2014

TUTO HEART GRAPH pour Iphone 4S et + Ipad 3 et +

Nous avons choisi l'application Heart Graph car elle correspond parfaitement à nos attentes pour observer les données de fréquence cardiaque enregistrée lors de vos séquences sexuelles avec le graphe précis de votre courbe ainsi que le fichier TCX. 

Nous vous rappelons que nous sommes totalement indépendants et n’avons aucun partenariat avec des fabricants, des laboratoires ou des développeurs.
Vous pouvez utilisez d'autres moyens techniques, le matériel connecté de mesure est en pleine évolution, l'essentiel pour nous est de recevoir la courbe FC enregistrée + un questionnaire rempli par séquence sexuelle, pour entrer dans nos résultats. 
Nous sommes conscient qu'il s'agit d'un véritable engagement de votre part et nous vous en sommes très reconnaissant.

IMPORTANT : votre fréquence cardiaque n'a rien à voir avec la qualité du plaisir ressenti , il ne s'agit pas de performance à mesurer , ni au plus haut ni au plus bas. 


Procédons par étape , pas à pas :




1/ téléchargez gratuitement l'application Heart Graph sur votre Iphone ou Ipad avec votre compte iTunes 

2/ activez Bluetooth 

3/ installez votre ceinture 60Beat sur votre poitrine 
    (justes sous les seins ou pectoraux) 

4/ ouvrez l'application



5/ choisissez : NEW WORKOUT puis Simple tracking 







6/  la reconnaissance de votre ceinture s'active et prend quelques secondes 




7/ l'enregistrement commence , mettez-vous au repos 5 à 10 minutes lors de votre première utilisation
(cette donnée au repos servant de référence)










8/ commencez la séquence sexuelle (cunilingus , fellation , masturbation , pénétration , autre ... )

9/ observez à quelle minute survient votre maximum de plaisir (orgasme ou jouissance) 

10/ revenez au repos quelques minutes et arrêtez l'enregistrement en appuyant sur pause en bas à droite











Pour nous envoyer vos résultats :



1/ Faites une copie d'écran de votre courbe et envoyez la : survey@piquard.eu 
ou
au mieux achetez l'extension de l'application à 1€79 
















2/ Revenez sur l'écran d'accueil et ouvrez les réglages en appuyant sur l'engrenage 










3/ selectionnez : Attach graph , Attach TCX file


















4/ sélectionnez l'enregistrement à nous envoyer


5/ cliquez sur le carré en haut à droite pour envoyer directement les résultats à : survey@piquard.eu 

















dimanche 18 mai 2014

THE INSIGHTS OF ORGASM

Is orgasm an identifiable physiological process? 
in association with Jean-Claude Piquard, sexologist and author 

Survey on sexual pleasures




We expect a minimum of 3000 international responses, corresponding to all genders, all ages and all sexual practices. 
The study results and conclusions are forecasted for 2016.
How can you take part?


We are also considering a partnership with a manufacturer, but we strictly have no interest in selling monitoring devices.


Considering the intimacy (solitary or shared) that goes with the occurrence of orgasms, we suggest use of a device which can record results autonomously:
- A heart rate monitor designed for athletes (thoracic belt + bracelet receptor), from 20€ with instant reading 
- Smartphone version (thoracic belt + smartphone reception) with recording of results, from 30€. This is the device giving most meaningful results for our survey. We strongly suggest using it. 

Many sportsmen already own heart rate monitors, and can therefor easily take part in the survey. For those who do not own one, the price being quite low, you can partner to buy one and reduce costs. The 60 Beats Heart Monitor belt with the Heart Graph iPhone app it out favorite choice. (We have no commercial agreement with Amazon, this is just a suggestion and you can get it from any other vendor.)


Explanations

Nowadays, the definition of orgasm is “to reach the climax of pleasure”, a definition that only refers to subjective perception. It would seem that not all sexual pleasures lead to an orgasm, as for example the long vaginal pleasure. This survey will help understand the different processes of sexual pleasures.  Some pleasures are controlled by the parasympathetic nervous system (autonomic nervous system) as in men, before ejaculation. But what about women?

A greater knowledge of the process of orgasm would be an interesting contribution to science. It could enable us to identify forms of sexual pleasure other than orgasm that could be just as important. A different perspective could be of great help in sexual therapies.

Recently, cerebral imaging has allowed us to identify areas in the brain involved in sexual pleasure. Lacking a clear definition of what an orgasm is, however, makes it difficult to know if these studies scan for the brief orgasm or some other pleasures.

Our hypothesis is that the most constant and the easiest clinical sign to observe is the heart rate’s brutal increase (almost doubling).

We were able to gather a first collection of informal results, helping us corroborate the fact that the heart rate suddenly increases, often doubling over a short period of time, both when men orgasm-ejaculate and when women experience clitoral orgasms. We were also able to measure this brief heart rate acceleration with a cardiac holter monitor. Oddly, the cardiologist identified this occurrence as a glitch in the monitoring, and went as far as being showed skepticism concerning the patient’s claims. This only underscores how Masters and Johnson’s studies remain largely unknown. 

To confirm these results, we wish to extend the measures to all sexual practices and all the erogenous zones that can trigger an orgasm.

Turning to literature doesn’t really help. Hippocrates compared orgasms to epileptic seizures. After 1550 when Colombo had described the anatomy of the clitoris and had identified it as the feminine pleasure organ, the most frequently used phraseis became “venereal spasm” for both men and women. These expressions all refer to a short occurrence accompanied by spasms. The word orgasm first appeared in the modern lexicon at the beginning of the 19th century and was popularized by Freud when he invented the notion of the vaginal orgasm (1905).

Masters and Johnson started studying human sexual reactions in 1950. They observed 694 couples and  close to 10,000 orgasms. They were the first to describe the process of orgasm in both men and women, identifying pelvic spasms radiating throughout the body. These spasms are the result of a sympatholytic storm (accelerating autonomic nervous system) with accompanying physiological signs :
- Respiratory rate increases, going from 14 respirations per minute at rest to a maximum of 40.
- Blood pressure, usually around 130 mmHg at rest, brutally reaches just over 200.
- Heart rate, around 65 beats per minute at rest, brutally reaches 130, and can in some cases soar    to 180.
- Skin can present reddening in the torso and face …
- Pupils dilate.




QUESTIONNARIES

Survey on sexual pleasures

Is the orgasm an identifiable physiological process?




QUESTIONNARIES 

Your are a woman, using a heart rate monitor:






Your are a man, using a heart rate monitor:





PROTOCOL

Set the monitor strap in place on your chest

turn the device ON (if not auto-starting like the 60beat one)

turn BlueTooth ON on the iPhone and launch the Heart Graph app

Spend 5-10 min lying to rest and lower your heartbeats

Start the recording

Check your lowest heart rate

Start sexual sequence (oral sex, masturbation, penetration ... )

Check your highest heart rate and the exact time

at the end of sexual sequence, stop recording

Fill the questionnary

Send your results (including graph and TCX file) by mail directly from the Heart Graph app to survey@piquard.eu.
This can be done with the in-app option purchase.
(please be sure to use your same email you used for registering)

Do as many sexual sequences as you like, with a new recording and a questionnaire for each


mardi 13 mai 2014

LA TYRANNIE DU COÏT !

Qui osera dire haut et fort «je ne me sers de mon zizi que pour pisser, pour donner du plaisir j’ai mieux : mes mains, mes lèvres et ma langue ?

Le viagra est là, il fait la une des journaux.
Jamais la trithérapie n’a eu une telle couverture de presse.
Jamais la molécule qui nous préservera du ramollissement du cerveau n’aura l’écho médiatique de celle qui préserve les hommes du ramollissement de leur verge.
A qui veut comprendre ce qui se joue ici, je ne peux que conseiller le dernier livre de Bourdieu «la domination masculine ». Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Un homme est un homme parce qu’il «bande ». Je bande donc je suis.
D’où toute la mythologie du sexe masculin, du sexe en érection, fierté de l’homme moderne comme de l’homme des temps anciens.
Dans notre société androcentrique comme dit Bourdieu, c’est la division sociale et culturelle entre homme et femme qui institue le phallus et non l’inverse.
Ce serait lui et lui seul qui permettrait d’atteindre le plaisir suprême, la déflagration orgastique.
Il faut lire ou relire«le nouveau désordre amoureux » de Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut paru en 1977. 
« Nous vivons dans des sociétés dites démocratiques mais nous avons toujours des corps monarchiques, des corps constitués rassemblés autour du nouveau souverain pontife : le dieu Pénis et ses deux assesseurs, les testicules qui ont volé la couronne de la transcendance à l’esprit et à l’âme »
"Certes toutes les valeurs liées à la possession du phallus se sont effondrées sous le ridicule ou l’odieux ; (description pour le moins optimiste de la réalité) l’homme lui-même les rejette partiellement mais c’est pour les remplacer par une suprématie concentrée autour de la seule chose qui lui reste : son sexe. »
Qui ne bande pas ou qui bande mollement est ma-la-de et le viagra est un mé-di-ca-ment qui peut vous guérir.
Bourdieu dans le préambule de son livre écrit «je n’ai jamais cessé en effet de m’étonner devant …le fait que l’ordre du monde tel qu’il est …soit grosso modo respecté…Et j’ai toujours vu dans la domination masculine, et dans la manière dont elle est imposée et subie l’exemple par excellence de cette soumission paradoxale… »
Cette soumission est d’autant plus étonnante que les hommes sont eux-mêmes victimes du culte pénien. Dans l’ensemble ils coïtent plutôt mal. Le coït est sûrement la façon la plus difficile de donner du plaisir. Comme c’est difficile ça angoisse, comme ça angoisse ça devient même impossible.
Quelle idée, créer une norme que seule une minorité peut atteindre et qui fait de l’immense majorité des anormaux, clients pour psychothérapeutes, sexologues ou prescripteurs de viagra ? 
Certains et non des moindres comme Kafka préfèrent se réfugier dans l’ascétisme, il écrit dans son journal « Le coït considéré comme un châtiment du bonheur de vivre ensemble, et ce dans le plus grand ascétisme possible, plus ascétiquement qu’un célibataire, c’est pour moi l’unique possibilité de supporter le mariage – mais elle ? » 
Qui osera dire haut et fort «je ne me sers de mon zizi que pour pisser, pour donner du plaisir j’ai mieux : mes mains, mes lèvres et ma langue ?
Il n’est pas un homme, qui n’ait pris son pied lors d’une fellation. Mais il n’est pas de femme non plus qui ne puisse prendre son plaisir et atteindre l’orgasme par des baisers clitoridiens. 
La langue, contrairement au pénis, a cet avantage d’obéir à notre volonté, d’être en action le temps qu’il faut.

Lèvres qui s’effleurent, bouches qui s’entrouvrent langues qui se rencontrent, ainsi commencent souvent nos jeux sensuels et érotiques ; les lèvres, la langue découvrent le corps tout entier, découvrent le pénis et le clitoris qui aiment être caressés et embrassés jusqu’à l’extase, ainsi se terminent, le temps de reprendre haleine, les même jeux sensuels sans qu’il soit besoin de coïter.

Si culte il doit y avoir c’est celui de la bouche, des lèvres et de la langue avec lesquels nous sommes tous capables de donner du plaisir.
Ce monde des caresses et des baisers est un monde où la différence masculin/féminin n’a aucune importance. Une bouche d’homme embrasse une bouche d’homme comme il embrasserait une bouche de femme. Une bouche d’homme embrasse un sexe d’homme ou un clitoris comme le ferait une bouche de femme.
J’annonce la bonne nouvelle «l’orgasme masculin et féminin est possible sans coït, et à la portée de tous et de toutes »
Qu’on me comprenne c’est la tyrannie, le modèle, la norme du coït que je combats et non le coït. Je défendrais le coït, voulu par les deux partenaires (ou trois ou quatre ou plus), comme je défends toutes les perversions. On a le droit de fantasmer la pénétration active ou passive. Si le partenaire n’est pas à la hauteur rien de plus simple que de remplacer son pénis, par un de ces objets en vente dans n’importe quel sex-shop ; il faudra que l’homme s’y fasse ce dont il est si fier se remplace aisément.
Par contre les mains, la bouche, les lèvres, la langue sont irremplaçables.

Jeunes gens, oubliez un instant le coït et alors votre plaisir et celui de votre partenaire seront assurés. Jeunes filles imposez à vos partenaires de vous faire jouir plusieurs fois sans pénétration avant de l’envisager si vous en avez vraiment envie.
Impuissants, éjaculateurs précoces, sexagénaires et septuagénaires, ne rasez plus les murs, relevez la tête, la vrai celle qui pense, et dites-vous bien, que tant que l’on ne vous aura pas coupé la langue vous êtes des partenaires sexuels à part entière.
Alors le viagra on s’en fout.

Gabriel Cohn-Bendit

samedi 26 avril 2014

QUESTIONAIRES - AU COEUR DE L'ORGASME

Enquête sur les plaisirs sexuels
L’orgasme est-il un processus physiologique identifiable ?


QUESTIONNAIRES 


Vous êtes une FEMME et 
vous utilisez un cardio-fréquencemêtre :




Vous êtes un HOMME et 
vous utilisez un cardio-fréquencemêtre :





PROTOCOLE 

Installez votre ceinture sur votre poitrine.
Allumez votre récepteur
ou activez Bluetooth et ouvrez l’application Heart Graph.
Mettez vous en repos 5 à 10 minutes allongé.
Commencez l’enregistrement.
Notez votre Fréquence Cardiaque la plus basse.
Commencez la séquence sexuelle ( cunilingus , fellation , masturbation , pénétration ... ).
Notez votre Fréquence Cardiaque la plus haute. 
Finissez la séquence sexuelle.
Arrêtez l’enregistrement.
Répondez au questionnaire.
Envoyez vos résultats directement de l’application Heart Graph (au mieux vous pouvez achetez l'extension de l'application pour joindre le graph et le fichier TCX) 
ou par mail  l’image (une copie d'écran) de la courbe obtenue : survey@piquard.eu
(attention d’utiliser la même adresse mail que vous aurez renseignée dans le questionnaire).

Faites autant de séquences sexuelles que vous le voulez avec un enregistrement ou un relevé des données pour chacune, et remplissez un questionnaire.





AU COEUR DE L'ORGASME

L’orgasme est-il un processus physiologique identifiable ?
en association avec  Jean-Claude Piquard , sexologue et auteur 

Enquête sur les plaisirs sexuels



Comment participer à l'enquête ? 

Du fait de l’intimité de la survenue de l’orgasme, qu’il s’agisse de pratique solitaire ou partagée, nous vous proposons d’utiliser des systèmes de mesure avec enregistrement de préférence que vous utiliserez de manière autonome :
- Cardiofréquencemètre en lecture directe instantanée (ceinture thoracique + bracelet récepteur) premier prix 20 €. 
Cardiofréquencemètre avec enregistrement (ceinture thoracique + réception sur Smartphone et application Heart Graph)  à partir de 30 €. 

Nous n’avons pas de partenariat avec les fabricants ou les laboratoires , nous sommes totalement indépendants. Les utilisateurs de cardiofréquencesmètres sont déjà nombreux chez les sportifs qui pourront participer à l’enquête. L’aqquisition d’une ceinture est à votre charge ainsi que l’application smartphone (gratuite, seule l'extension pour envoyer vos données est payante 1€79). Nous vous conseillons la ceinture 60 Beats Heart Monitor (Amazon où nous n'avons aucun avantage)et l’application Heart Graph qui rédondent au mieux à nos attentes pour l'exploitations des résultats.

Nous espérons un minimum de 3000 réponses internationales correspondantes à tous les genres , tous les âges et toutes les pratiques sexuelles. L’étude des résultats et nos conclusions sont prévu en 2016.

EXPLICATIONS


La définition actuelle de l’orgasme est : "point culminant de plaisir" , une définition qui fait référence au seul ressenti subjectif. Il semble que tous les plaisirs sexuels n’aboutissent pas à un orgasme, comme par exemple le long plaisir vaginal. Cette étude permettra d’avancer dans la compréhension des différents processus des plaisirs sexuels. Certains plaisirs sont sous contrôle parasympathique (système neurovégétatif ralentisseur) comme pour l’homme, avant l’éjaculation, qu’en est-il pour la femme ?

Une meilleure connaissance du processus de l’orgasme sera un apport pour la science. Cela permettra d’identifier d’autres plaisirs sexuels, différents de l’orgasme et tout aussi importants. Ce nouvel éclairage aura de nombreuses implications dans les thérapies sexuelles.

Récemment, l’imagerie cérébrale permet d’identifier des zones impliquées dans le plaisir sexuel. Mais, en l’absence de définition cohérente de l’orgasme, il est difficile de savoir si ces études scannent le bref orgasme ou d’autres plaisirs sexuels.

Nous faisons l’hypothèse que le brutal doublement de la fréquence cardiaque est le signe clinique probablement le plus constant et le plus facile à objectiver.

Une première collecte informelle d’une vingtaine de résultats corrobore le brusque et court doublement de la fréquence cardiaque, tant, lors de l’orgasme-éjaculation de l’homme que lors de l’orgasme d’origine clitoridienne pour la femme. Nous avons un enregistrement d’un holter cardiaque permettant de voir cette brève accélération cardiaque. Etrangement, le cardiologue l’a identifié comme un bug, il est même resté sceptique aux dires de la patiente, ce qui montre à quel point les travaux de Masters et Johnson sont largement méconnus actuellement.

Afin de confirmer ces résultats, nous souhaitons étendre les mesures à toutes les pratiques sexuelles et toutes les zones érogènes susceptibles de déclencher un orgasme.

La consultation de la littérature ne nous éclaire pas vraiment. Hippocrate comparait l’orgasme à une crise d’épilepsie. Puis, à partir de 1550, après que Colombo ait décrit l’anatomie du clitoris et l’ait désigné comme l’organe du plaisir féminin, le terme le plus employé est : "spasme vénérien" , pour l’homme comme pour la femme. Ces expressions évoquent un événement court avec des spasmes. 
Le mot orgasme est apparu dans la langue française au début du 19ème siècle, il a surtout été vulgarisé par Freud lorsqu’il a inventé le terme orgasme vaginal (1905).

A partir de 1950, Masters et Johnson étudient les réactions sexuelles humaines. Ils observent dans leur laboratoire 694 couples et près de 10 000 orgasmes. Ils sont les premiers à décrire le processus de l’orgasme masculin et féminin, avec des spasmes pelviens qui peuvent s’étendre à tout le corps. Ces spasmes sont la résultante d’un orage orthosympathique (système neurovégétatif accélérateur) avec les signes physiologiques associés : 
La fréquence respiratoire augmente, passe de 14 respirations par minute au repos à un maximum de 40. 
La tension artérielle, autour de 130 mmHg au repos, augmente brutalement au-dessus de 200.
- La fréquence cardiaque, autour de 65 battements par minute au repos, passe brutalement au-dessus de 110, pouvant atteindre, chez certains sujets, des pics à 180. 
- La peau présente des rougeurs sur le torse, le visage …
- Les pupilles se dilatent.